Les messagers ont chanté

Pour le Burkina Faso 

Dimanche 12 mars, des mélodies bien exotiques ont invité à la méditation et à la prière dans l’Eglise Saint Barthélémy de Durrenbach. Les Messagers donnaient leur concert pour un projet de solidarité du Séminaire de jeunes de Walbourg. L’établissement vit un partenariat avec le Burkina Faso depuis dix ans.

Toutes les photos du concert.

Les Messagers ne sont plus à présenter. Gérard Linderer précise : « On  nous considère  comme  étant  les pionniers des  Negro Spirituals dans notre  Alsace, puisque  nous avons débuté en  1968.  Nos concerts dans cette région, mais  également en Allemagne, en Suisse,  en Belgique, loin  en France, en  Equateur, à  Madagascar, au Sénégal ont largement contribué  à faire  aimer et connaître ces chants. » Les messagers sont à dix avec les techniciens. Gérard Linderer et Claude Freiburger, barytons,  Pierre Arnold, ténor, Joseph Bekta, basse étaient accompagnés à la guitare par Lucien Heller, Jean-Jacques Geldreich, à la batterie par  et par Emmanuel Wendling au piano et au clavier. Ils ont  enthousiasmé le public. Les mélodies rythmées et entrainantes, profondes et priantes, ont amené le public à faire entrer du soleil et de la lumière dans leur cœur.

Le public participait avec grande vitalité à ce concert, en tapant dans les mains au rythme des refrains, en fredonnant une mélodie connue. Les quatre chanteurs étaient impressionnants, maîtrisant pleinement ce répertoire.

Les jeux de lumière, la fine orchestration, la maîtrise des voix et des instrumentistes ont apporté du bonheur au public.

Le concert s’est terminé sur le retentissant « Oh happy day.». En presque deux heures, une belle partie du répertoire négro spiritual était visitée. Avec des textes très poétiques, l’histoire de ces peuples fut retracée. Même si le dimanche était ensoleillé, les mélomanes ou paroissiens qui ont fait le choix du concert on engrangé bien du soleil dans leur coeur. Le bénéfice de ce concert retournera à l’Afrique.

« Plusieurs écoles et d’autres infrastructures ont déjà été financées près d’Imasgo par les actions de solidarité. » précisait Caroline, une des jeunes qui est retournée à plusieurs reprise à Imasgo. L’équipe de solidarité du séminaire de jeunes envisage pour la dixième année consécutive de repartir durant cinq semaines l’été prochain pour apporter du soutien scolaire, pour lancer un projet de maison de soin, pour assurer des cours, mais également pour partager la vie à la population. « S’engager dans un tel projet, s’est accepter de donner, mais aussi de recevoir. Les Habitants d’Imasgo, malgrè leur grande pauvreté sont très généreux. Ils sont prêts à se priver pour bien nous accueillir. C’est toujours une belle aventure » précisait un autre ancien.

Le concert était une invitation au partage. Un plateau a permis de récolter les dons couvrant les frais d’organisation, et surtout permettant de soutenir les projets 2017 au Burkina Faso.