jeudi 21 août 2014

Rencontre avec une miraculée


Soeur Marie Simon-Pierre miraculée

Le temps des vacances est celui de rencontres inattendues. Notre séjour dans les Alpes nous a fait faire un petit détour à Notre Dame du Laus. Les petites sœurs de la Maternité, chez lesquelles Elisabeth vivait une semaine de retraite avec neuf autres jeunes filles font une journée de pèlerinage à ce lieu jubile du 350ème anniversaire des apparitions de la "Belle Dame". Nous sommes invités. à les rejoindre. Plus d'une surprise nous attend... Ah, la providence! Prenez un petit temps pour vous ouvrir à ces rencontres...

Pèlerinage à Notre Dame du Laus

Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire nous sert de guide, et nous invite à le suivre jusqu’au monument de Pindreau où avait lieu une partie des apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel.

Au pied d’un amandier et de ce mémorial, nous partageons le pique-nique ensemble et apprécions l’ambiance bon-enfant de ce groupe. Heureux de retrouver Elisabeth, et de la voir heureuse de sa semaine, nous suivons le groupe jusqu’à la chapelle du précieux sang. Nous bénéficions encore des explications du recteur, puis Sœur Marie Simon Pierre nous donne son témoignage. 

Soeur Marie Simon-Pierre une discrète miraculée


Soeur Marie Simon-Pierre
Sœur Marie Simon Pierre est née à Rumilly-en Cambrésis, dans le Nord en 1961 et s’appelait Marie-Pierre Normand. Aînée de cinq enfants, elle a grandit dans une famille catholique dont la  maman était pratiquante, mais le papa ne suivait pas cette vie de foi. Cela l’embêtait, car pour certaines fêtes religieuses, la maman tenait à ce que son mari l’accompagne pour la messe, et cela était à l’origine de tensions dans le couple.  
A l’âge de 21 ans Marie-Pierre Normand rentre dans les ordres, elle devient religieuse dans la congrégation des petites sœurs de la maternité. Elle est heureuse dans son travail d’aide soignante, mais très rapidement, elle commence à avoir de grande douleur. Elle arrive souvent en retard, à cause de ses souffrances qu’elle veut sans cesse maîtriser et dépasser. A l’âge de quarante ans, on lui diagnostique la maladie de parkinson. Pour elle c’est le choc. Apprendre cela à quarante ans n’a pas été facile, mais elle a toujours voulu travailler. Un jour pourtant, elle souffre tellement que le soir elle voit la mère supérieure pour lui dire qu’elle tenait à arrêter son travail car vraiment elle n’y arrivait plus. 
Cette dernière, Sœur Thomas veut qu’elle continue jusqu’à un pèlerinage qu’ils avaient prévue ensemble à Lourdes.
Sœur Marie Simon Pierre, et la plupart des sœurs de la congrégation ont une grande admiration pour le Pape Jean-Paul II. Sœur Marie Simon Pierre, ainsi que les membre de la communauté prient beaucoup pour le Saint Père. Pour Sœur Marie Simon Pierre, elle a un attachement particulier pour cet homme de Dieu, lit tous ses écrits. 
A partir du moment où elle apprend qu’elle souffre de la maladie de Parkinson, elle ne peut plus le regarder. C’est insupportable pour elle de s’imaginer un jour dans un fauteuil, or c’est cet image que le pape lui renvoie. 

Lors du chapitre général de la congrégation la sœur supérieure Sœur Thomas demande  que l’on prie une neuvaine pour sa guérison.
Au moment de la mort de Jean-Paul II, elle découvre peu à peu que ses douleurs ont disparu. 
Elle remplace au pied levé une aide soignante absente. Le directeur de la matenrité est étonné, elle avait complètement changée.

Extrait du journal La Croix du 16 janvier 2011
"J'AI ÉCRIT "JEAN-PAUL II" COMME POUR LE SUPPLIER"
Soeur Thomas refusait d'accepter sa démission, parce qu'elle estimait, comme elle nous l'a confié alors, qu'il fallait « resituer sa demande dans la prière de toute la communauté pour sa guérison ». Et voilà ce qui s'est produit ensuite, ainsi que le raconte Soeur Marie Simon-Pierre, quand la supérieure lui a tendu un crayon et un papier : « J'ai écrit "Jean-Paul II" comme pour le supplier. Cette écriture était quasiment illisible. Nous sommes restées longuement en silence, toutes les deux, priant Jean-Paul II. »
Le lendemain, se souviendra-t-elle toujours, « je me suis sentie complètement transformée. Je n'étais plus la même intérieurement ». Alors qu'elle avait écrit quelque chose au cours de la nuit, son écriture était parfaitement lisible.
Depuis, la religieuse en bleu et blanc - la couleur de l'habit de sa congrégation - a poursuivi sa tâche dans diverses maternités. Et sa bonne santé retrouvée n'a cessé de faire mentir les rumeurs d'une rechute.
Mes impressions : 
Sœur Marie Simon Pierre est d’une grande simplicité. Avec beaucoup de précision, elle narre la relecture des évènements. De manière très scientifique, sa guérison a été contrôlée. Elle n’en tire aucun orgueil, mais se sent prête à témoigner de ce miracle de guérison. Elle dégage une paix, est heureuse de ce fait extraordinaire, mais essaye de continuer à faire son travail, sa mission comme avant. Malgré cette singularité du miracle, Sœur Marie Simon Pierre n’a pas pris la grosse tête, mais prend le temps avec tout le monde, comme les autre petites sœurs.
Elle n’avait au départ, pas de disposition particulière pour prier les saints, mais à une grande proximité de par la prière avec le pape Jean-Paul II. Finalement, elle découvre pleinement ce que c’est que la communion des Saints.

Elle me fait redécouvrir ce Pape, par rapport auquel j’ai souvent été assez critique. Elle insiste sur le courage qui lui a fallu pour bénir les chrétiens qu’il rencontrait en foule. Lever le bras devait être une souffrance énorme pour lui.


J’étais heureux, d’avoir rencontrée une miraculé, pour la première fois de ma vie. En même temps, cette rencontre s’est faite toute simplement, sur l’invitation de notre fille, sur l’invitation de Sœur Marie Théophile…

JT.

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