70 ans pour le séminaire, 80 pour le chanoine Auer
Durant la messe de son jubilé d’or, 5 ans au paravant, il raconta également que ses parents priaient pour leurs enfants : « Nous prions pour que, si tu deviens prêtre, tu sois un prêtre heureux ! » disait son père. « Je peux leur dire aujourd’hui que leur prière est exaucée. »
La manécanterie au Vatican
Dans son adolescence, la vie paroissiale et le scoutisme l’ont formé au service. Après le bac, il quitte Munster pour le séminaire Saint-Thomas à la Robertsau, puis le grand séminaire et la faculté de théologie à Strasbourg, tout comme le conservatoire de musique.
L’Algérie, pour le service militaire, a interrompu ses études.
En 1961, il est ordonné prêtre par Mgr Weber. À Lutterbach, il aura son premier poste s’occupant notamment de la pastorale des jeunes avec tous les mouvements qu’elle comporte à cette époque.
En septembre 1963, il est nommé préfet de division au séminaire de Walbourg et professeur de musique. « Mon ambition consistait à aider le jeune à se connaître avec ses talents et ses besoins profonds. S’il arrivait à les mettre en valeur dans son métier, il aurait réussi une partie de sa vie. »
En 1976, il occupa le poste de directeur dans l’établissement. Durant sa direction, le nombre d’élèves passe de 400 à 800. La manécanterie qu’il dirige connaît des grands voyages, avec des concerts au Vatican pour le synode des évêques. Elle représente aussi l’Alsace à la salle Pleyel à Paris. Elle fait de nombreux enregistrements.
Pour Caritas
Après 32 ans bien épanouissants dans l’établissement, il quitte Walbourg pour la direction des œuvres sociales et charitables du diocèse et pour devenir économe du diocèse à la demande de Mgr Brandt. Il fut à l’origine de la première boutique sociale de Caritas du Bas-Rhin à Woerth.
En 2001, un accident de la circulation paralyse le chanoine. Deux mois après l’accident, il arrive de nouveau à marcher et crie au miracle. Aujourd’hui, habitant dans la maison de retraite des missions africaines à Saint Pierre, il est heureux de pouvoir offrir le sacrifice de la messe et de prier pour tous ceux qu’il a rencontrés.
Au séminaire de Walbourg, où il a laissé une partie de son cœur, il a organisé une petite fête, rassemblant famille et amis. La journée s’est ouverte par un temps de prière à la salle des fêtes. Des anciens de la manécanterie ont embellie la cérémonie par le chant. « À une époque où mon corps n’est plus au meilleur de sa forme, je tiens à dire à chacun : elle est belle la vie. » Plus de 120 connaissances, amis et famille étaient présents à ce repas de charité au profit de Caritas, Missions Africaines et Séminaire de Jeunes.
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