International...

Avec AFS une dynamique de la rencontre !

Au séminaire de jeunes de Walbourg, une dimension internationale germe et croît depuis le début de l’année scolaire. Grace à un partenariat avec l'association AFS (American Field Service), appelé aussi AFS Vivre sans frontière , Véronique Pointereau a trouvé une opportunité pour donner un coup de pouce à l’ouverture internationale. 

En même temps que se déroulait le salon des vignerons, le 7 octobre dernier au séminaire de Walbourg, 14 lycéens d’AFS de différentes nationalités, ont été accueillis au Séminaire de Jeunes par Véronique Pointereau, directrice du lieu et mère d'accueil de Max, originaire des Etats-Unis. Fany Perrin, présidente de l'APPEL (Association des Parents de l’Enseignement Libre) et mère d'accueil de Tell, a permis la cohabitation des deux événements. Jean-Yves Jung, vice-président de l'APEL et père d'accueil de Sofia, originaire du Brésil, a assuré le lien durant le week-end, à ces deux entités.

Marion Carré, responsable des départs en Alsace, a animé ce temps, avec son homologue, Chrystelle, de Lorraine.  Karine Leloup, responsable accueil était présente pour l’organisation matérielle.  « Ainsi, pendant ce week-end ensoleillé, nous avons pu voyager autour du monde avec nos jeunes accueillis. » raconte Sylvie Riegert, présidente d’AFS. « Ce premier weekend avec nos jeunes, accueillis pour six ou douze mois en Alsace–Lorraine est réussi : les « afsseurs » étaient ravis de rencontrer des jeunes du monde entier qui vivent comme eux, un déracinement en immersion à l'étranger.

 

L'objectif du week-end était de revenir sur leurs premiers pas en France, les faire s'exprimer sur ce qu'ils vivent, les faire  réagir sur qui est différent dans leur propre culture. Ainsi, ils peuvent donner du sens à une expérience si riche mais rarement facile. La barrière de la langue pose la question de son intégration et de sa place au sein d'une nouvelle famille, d’une nouvelle école, d’une nouvelle société.

Durant les deux jours, des conseils, des larmes et des rires ont été possible grâce à une grande bienveillance des accueillants.

Des liens se sont tissés entre eux. Les animateurs ont accompagné ce travail.  L’un des moments forts était un jeu spontané et rythmique. Dans ce jeu les différences n’étaient plus des barrières. Jeunes et moins jeunes se sont retrouvés en tant que citoyen. 

Pour la présidente de l’AFS « le "vivre ensemble" est possible, dans une complémentarité, entre jeune et moins jeunes, entre des ruraux et des urbains, nous voilà citoyen du Monde. »

Le week-end du 11 novembre était l’occasion pour tous ces jeunes de participer à une rencontre sur le thème « s’engager pour la paix en Europe »