jeudi 11 avril 2019

La fête patronale :

Saint Joseph ... heureux les artisans de paix...  

La fête patronale du Séminaire de Jeunes a eu lieu le vendredi 29 mars dernier, en présence de Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. La pastorale dans un établissement catholique s’écrit au quotidien par toutes les actions qui prennent leur source dans le Christ. La Saint Joseph, fête patronale est au Séminaire de Jeunes, le grand temps fort qui montre l’ancrage catholique de l’établissement.



Jean Thomas, adjoint en pastorale scolaire organise dans les moindres détails cette journée qui permet à tous les élèves de vivre une journée différente des autres, ouverte sur le témoignage chrétien et sur l’engagement. Le thème d’année révèle une facette visible de la pastorale. Inspiré par Mgr Ravel qui invitait à fêter la paix, cent ans après la fin de la première guerre mondiale, la béatitude « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu ! » est devenu le slogan, le thème de réflexion pour cette année scolaire. Ce thème a aidé au choix des intervenants.
 
Ce thème a été visité à de nombreuses reprises en heure de vie de classe et en religion, Il a permis d’interroger le « vivre ensemble ». L’abbé Philippe Jacquemin, l’aumônier précise : « Il n’est pas toujours facile d’être artisan de paix. La paix, il faut d’abord la trouver en soi et nous croyons que c’est Dieu qui nous la donne. Ce n’est qu’une fois reçue que nous pouvons la partager et la construire avec les autres. » 

La Saint Joseph était l’occasion d’inviter 40 intervenants, des chrétiens, impliqués dans la vie toute simple, ou par leur engagement professionnel, dans la construction de la paix. Ainsi, des prêtres, des couples, des étudiantes colocatrices ont partagé comment ils essayent d’être artisan de paix. L’association AFS (American Field Service), des aumôniers (militaire, d’hôpital et de prison) ont témoigné de leur engagement pour la paix. La messe présidée par Mgr Ravel, clôturait la journée. Elle fut l’occasion pour 10 jeunes de recevoir la confirmation, une autre manière de devenir chrétien responsable et donc de s’engager dans la construction de la paix.
 
La solidarité permet également de construire la paix. Caritas Secours Catholique et son équipe locale, ainsi que le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) ont en quatrième et en troisième invité de manière ludique à découvrir que la réduction des inégalités sociales est une bonne base pour avancer vers des relations plus paisibles. En classe de seconde et de terminale, deux professeurs ont illustré ce même sujet. Mme Léobold et M. Combeau, avec d’anciens élèves ont présenté leur travail solidaire qui se vit depuis plus de six ans avec le village d’Imasgo au Burkina Faso. Ce partenariat a permis à de nombreux élèves de s’engager pour récolter des fonds, mais aussi de s’investir pendant cinq semaines sur place dans l’aide à la population locale en offrant des cours de soutien et autres animations sur place.
 
Riches de toutes ces rencontres, les élèves du CM2 à la terminale vont après les vacances reparler de ces témoignages. Dans les premiers bilans, les échos qu’ils laissent élèves sont très positifs. «Ce qui m’a touché durant cette journée, c’est de rencontrer différentes personnes qui avaient un point en commun : leur joie de vivre. » disait une élève de troisième. Numa de terminale raconte : « Le père Denis Ledogar, aumônier d’hôpital tout comme les bénévoles du Service des migrants nous ont poussé à nous poser des questions de fond. D’où vient le mal, comment trouver la paix face à des situations qui nous sembles injustes ? Peut-être que c’est l’amour du Christ qui peut nous apaiser. »




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