du rififi en Afrique
Le séjour à Imasgo se déroule bien en dépit des multiples avatars qui perturbent la routine quotidienne: quelques dérangés de l'intestin maintenant rétablis, les pannes qui se succèdent sans se ressembler, la désertion pour cause de décès familial de notre cuisinier auquel nous avons du suppléer avec brio, un nombre réduit d'élèves en raison d'un événement heureux: pluie tous les jours, donc travaux champêtres, beaucoup de temps passés à soigner une ribambelle de blessures toutes aussi moches les unes que les autres...
Mais tout va bien, même très bien: les jeunes s'acquittent de leur enseignement de manière presque "professionnelle"; ils se sont bien adaptés aux circonstances et à l'environnement, ils ont même parfois fait preuve d'initiatives judicieuses: terminer le vieux pain avant de manger le pain frais! Ils traversent tous les jours le village sous les cris délirant d'une foule de gamins en folie: Nassara (le blanc), Nassara, Nassara... Les cours s'achèvent bientôt et nous allons prendre une semaine de vacances dans le sud du pays, en complète autonomie (l'abbé nous laisse pour aller à Rome). Fort heureusement, il n
ous laisse sa voiture, la seule en état de marche (jusqu'aujourd'hui). Sans doute que l'absence des cris matinaux des poulets, cochons, chiens, pintades, ânes, chèvres, gamins et du mortellement des pilons dans les mortiers finiront par nous manquer à notre retour. Il nous reste encore le centre aéré à préparer et la kermesse a animer. Le temps passe trop vite, le Pastis aussi.
ous laisse sa voiture, la seule en état de marche (jusqu'aujourd'hui). Sans doute que l'absence des cris matinaux des poulets, cochons, chiens, pintades, ânes, chèvres, gamins et du mortellement des pilons dans les mortiers finiront par nous manquer à notre retour. Il nous reste encore le centre aéré à préparer et la kermesse a animer. Le temps passe trop vite, le Pastis aussi.
Pour les parents : nous veillons de très prêt sur vos jeunes, même si certains (...) font tout ce qu'ils peuvent pour empêcher que les traitements entrepris réussissent. Sans viser personne, nous précisons qu'il s'agit d'un footballeur qui n'est pas blond, celui-ci ayant eu fort affaire avec son intestin. Pour la première fois, grâce à la présence d'un spécialiste dans ce domaine, il a été dispensé des cours d'allemand au lycée d'Imasgo.
Amitié à tous et à la prochaine fois pour de nouveaux épisodes.
La team Burkina!
Mail du 28 juillet 2015 - 16h40
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