L’art, le théâtre, la
musique permettent d’élever l’âme, mais aussi tout simplement de se détendre,
de se cultiver. Conformément au souci d’ouverture et d’animation de notre
projet d’établissement, j’ai le plaisir de vous présenter le nouveau programme
de l’abonnement varié réservé aux lycéens.
Jean THOMAS
1.
Airelle Besson et Jazz orchestra (concert)
Mardi 14 novembre 20h30 à la Mac de
Bischwiller – durée 1h20
Chaque année, les producteurs de jazz des radios
publiques européennes mettent en place un Big Band de jazz sous le nom
d’Euroradio Jazz Orchestra (EJO). Succédant à la BBC, c’est Radio France qui
pilote le projet et qui a choisi la trompettiste et compositrice Airelle Besson
pour l’écriture d’un répertoire original. Prix Django-Reinhardt et Victoire de la
Musique de la musicienne de l’année 2015, Airelle Besson est l’une des artistes
phares de sa génération. Elle a choisi une formation de 13 musiciens aux
instruments colorés (trompette, trombone, cor, flûte, clarinette, deux
saxophones, piano, guitare, vibraphone, contrebasse, batterie et voix) qui se
produiront sur scène. Dans le cadre du Festival Jazzdor, découvrez à la MAC
cette création qui réunit le meilleur des musiciens de jazz européens.
2. MALIGNE – Noémie Caillault (Seule en scène – Humour)
Mardi 28 novembre 20h30 à la Nef de
Wissembourg durée 1h10
Quand on a 27 ans et qu'on apprend qu'on a une
boule de 6 cm dans le sein gauche, forcément on a peur, et puis on se bagarre,
on en pleure, on en rit... Cette épreuve, c'est celle de Noémie Caillault. Avec
une énergie débordante, le sens de la formule qui fait mouche et un formidable
sens de l'humour, elle nous plonge dans le récit de cette cohabitation pour le
moins indésirable. Sans pathos, ni impudeur, Maligne c'est l'histoire de la vie
qui continue, celle d'une femme décidée à se battre avec comme meilleure arme
son incroyable appétit de vivre. Un spectacle qui résonne en chacun de nous et
dont on ressort avec une furieuse envie de vivre.
3.
Le jardin de mon père - Ali Djilali (Seul en scène – comico-tragique)
Mercredi 6 décembre 20h30 à la MAC de
Bischwiller – durée 1h15
Inspiré
du récit autobiographique de son père, de son immigration forcée et de son
atterrissage en Alsace, Le Jardin de mon père a comme personnage principal un
ouvrier immigré, le père du comédien bischwillerois Ali Djilali, qui a traversé
les vicissitudes de l’existence depuis plus de 90 ans.
« J’ai découvert mon père dès qu’il s’est retrouvé à la retraite. Trop souvent pris par le travail, je ne le voyais pas, je ne le connaissais pas. J’ai rencontré un père à l’humour corrosif ayant toujours un mot pour faire sourire. C’est sa vision du monde que je voudrais partager. Il nous fait prendre du recul sur la vie et sur la mort, sur la jeunesse et le temps qui passe, sur la vieillesse et la maladie. Mon père cultive l’art de l’humour et tourne en dérision sa vie présente et passée. Il a un point de vue, une philosophie de vie qui permet de transcender le quotidien.
« J’ai découvert mon père dès qu’il s’est retrouvé à la retraite. Trop souvent pris par le travail, je ne le voyais pas, je ne le connaissais pas. J’ai rencontré un père à l’humour corrosif ayant toujours un mot pour faire sourire. C’est sa vision du monde que je voudrais partager. Il nous fait prendre du recul sur la vie et sur la mort, sur la jeunesse et le temps qui passe, sur la vieillesse et la maladie. Mon père cultive l’art de l’humour et tourne en dérision sa vie présente et passée. Il a un point de vue, une philosophie de vie qui permet de transcender le quotidien.
4.
Le cuirassé de Potemkine avec Chris Jarrett (ciné concert)
Jeudi
14 décembre 20h30 à la Nef à Wissembourg – durée 1h
Le
pianiste Chris Jarrett, né en Pennsylvanie en 1956, vit actuellement en
Allemagne. Dans ses compositions fusionnent jazz, avant-garde ainsi que
musiques du monde et classique : sa musique, impulsive, pleine de ruptures
inattendues n’est pas facile à classer dans les catégories traditionnelles. Ses
modèles sont Frank Zappa tout comme les maîtres du baroque et de la musique
moderne.
Dans la musique qu’il a composée pour Le Cuirassé Potemkine, Chris Jarrett suit du début à la fin le montage suggestif de Eisenstein tout en relativisant ce que le film a parfois de trop sentimental ou manichéen.
Dans la musique qu’il a composée pour Le Cuirassé Potemkine, Chris Jarrett suit du début à la fin le montage suggestif de Eisenstein tout en relativisant ce que le film a parfois de trop sentimental ou manichéen.
5.
Bovary (théâtre) Festival décalage
Jeudi 18 janvier 20h30 – La Nef -
Wissembourg
Madame Bovary signe l’entrée dans le roman moderne. À
travers le parcours chaotique d’une femme qui déroge à la moralité dominante,
Flaubert observe et épingle la société, ses dérèglements, ses limites.
Dans cette adaptation Cendre Chassanne lis, enregistre, écoute et annote une phrase singulière et entêtante qui l’obsède ; « C’est Truffaut qui aurait dû faire le film plutôt que Chabrol ». Elle engage alors un dialogue imaginaire avec Truffaut, Flaubert, Charles, Emma et Berthe Bovary et le public.
Cette mise en scène résolument contemporaine entremêle habilement théâtre, projection vidéo et musique pour donner à Bovary une modernité éclatante.
Dans cette adaptation Cendre Chassanne lis, enregistre, écoute et annote une phrase singulière et entêtante qui l’obsède ; « C’est Truffaut qui aurait dû faire le film plutôt que Chabrol ». Elle engage alors un dialogue imaginaire avec Truffaut, Flaubert, Charles, Emma et Berthe Bovary et le public.
Cette mise en scène résolument contemporaine entremêle habilement théâtre, projection vidéo et musique pour donner à Bovary une modernité éclatante.
6.
Werther – Jules Massenet (Opéra)
Mercredi 7 février 19h30 à Opéra
National du Rhin Strasbourg
Avec son adaptation du roman
épistolaire Les Souffrances du jeune Werther de
Goethe, Jules Massenet a composé l’une des œuvres les plus interprétées
aujourd’hui sur toutes les scènes internationales, l’un des rares opéras en
français à rivaliser en popularité avec ceux de Puccini, Verdi ou Wagner. La
douloureuse solitude du héros romantique s’y exprime dans des airs renversants
de beauté et de sincérité. Le rêve y est un abri doux mais provisoire, un
printemps idéal qui ne résiste pas face à l’évidence accablante que lui impose
la réalité : Werther ne pourra se faire pleinement aimer de Charlotte. Ce sont deux
femmes, la chef d’orchestre Ariane Matiakh, à la tête de l’Orchestre
symphonique de Mulhouse, et la metteuse en scène Tatjana Gürbaca, pour ses
débuts à l’Opéra national du Rhin, qui accompagnent le ténébreux héros vers une
paix arrachée à la vie.
7.
Locking for Alceste d’après Le misanthrope
Molière (Théâtre – musique)
Mardi 9 mars 20h30
à la Nef de Wissembourg (durée 1h&5)
Looking for Alceste est l’histoire d’un comédien qui,
au soir de ses quarante ans, est pris d’un soudain accès de lucidité sur le
monde qui l’entoure. Tombant sur un exemplaire du Misanthrope de
Molière, il trouve en Alceste son double fantasmé et décide de monter la pièce.
Accompagné sur scène de deux musiciennes aussi envoûtantes qu’intrigantes,
Nicolas Bonneau, tricote un spectacle puissant, aussi personnel
qu’universel. Un spectacle qui réveille les papilles des littéraires, fait
vibrer les misanthropes en herbe, conforte les désillusionnés tout en leur
donnant envie, comme aux autres, de continuer de chercher en l’humanité de quoi
rêver.
8.
Tentative de
disparition de Marivaux (théâtre-création)
Jeudi 15 Mars 20h30– La Mac Bischwiller –
Durée 1h15
A force de dire qu’elle partirait, elle a fini par
disparaître. Alice s’est peut-être même évaporée. Mais est-ce seulement
possible ? Est-ce possible de disparaître aux yeux des autres quand on existe
encore pour eux ? Et plus encore, est-ce possible de disparaître à ses propre
yeux, de s’oublier un instant, d’abandonner ce qu’on est, ne serait-ce qu’un
instant ?
Dans un dispositif scénique qui place le spectateur au centre du spectacle, Tentative de disparition interroge ce désir de disparaître à soi et aux autres et raconte une époque où chacun cherche à construire sa propre identité, pour trouver sa place dans la société et peine à rencontrer les yeux de l’autre.
Dans un dispositif scénique qui place le spectateur au centre du spectacle, Tentative de disparition interroge ce désir de disparaître à soi et aux autres et raconte une époque où chacun cherche à construire sa propre identité, pour trouver sa place dans la société et peine à rencontrer les yeux de l’autre.
9.
Des étoiles et des
idiots - Les fouteurs de joie (concert - humour)
Mercredi 28 mars à 20h30 à La Mac à
Bischwiller
Pour leur troisième création ensemble, les cinq
compères des Fouteurs de Joie font fort. Tendre, énergique et doté
d'une belle dose d'humour, leur nouveau spectacle ravit autant par sa poésie
que ses moments de fanfare, savamment dosés. Danser la gigue en pantalon
à pinces, suer à grosses gouttes dans des chemises blanches, se prendre pour
une fanfare malgré la contrebasse, les Fouteurs de Joie savent garder
la tête haute tout en s’amusant. Ils font de la dérision un art, sans rien
diluer, sans rabais sur l’exigence musicale, sans non plus perdre l’occasion de
jouer les élégants idiots ou les dandies pince sans-rire. Ils nous font danser,
rire et pleurer. Ils sont «joyeux» ; un vrai bonheur.
10.
Variations de fin de
siècle (Concert Philharmonique) OPS
Jeudi 19 avril
20h au PMC Strasbourg
Les prestations de Garrick Ohlsson sont d’autant
plus précieuses qu’elles sont rares : c’est une chance de l’entendre dans
le Concerto pour piano et orchestre n°2 de Brahms (1881) sur lequel plane
l’esprit de la modernité. Le compositeur annonce les bouleversements du XXe,
comme le souligne, dès son titre, un article que lui consacra Schönberg :
Brahms le progressiste. Suivra la Symphonie n°6 “Pathétique” de Tchaïkovski
(1893), douloureuse introspection.
BRAHMS Concerto pour piano n°
2 en si bémol majeur - TCHAÏKOVSKI Symphonie n° 6 en si mineur, Pathétique.
11.
Ode à la Joie - Beethoven (Concert Philharmonique) OPS
Jeudi 31 Mai
20h au PMC Strasbourg
Ce monument du répertoire qui se termine par un
chœur sur l’Ode à la joie de Schiller devenu l’hymne du Conseil de l’Europe
(dont le siège est à Strasbourg) en 1972, puis celui, officiel, de l’Union
européenne ? Il n’est pas d’œuvre plus universelle que cette
Symphonie n°9, pièce grandiose et bouleversante, ici servie par des
interprètes d’exception, comme le Chœur de l’Orchestre de Paris ou la basse
Luca Pisaroni. Avec cette partition phare est utilisée des dizaines de fois au
cinéma (d’Orange mécanique de Stanley Kubrick au Cercle des poètes disparus de
Peter Weir).
BEETHOVEN | Symphonie n° 9 en ré
mineur
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