Notre Dame de Paris...
Près de 1500 spectateurs, 4 représentations, 78 acteurs, acrobates, danseurs, solistes, musiciens, tous élèves de la cinquième à la terminale ont foulé les planches ou la salle de la Castine de Reicshoffen… L’atelier des arts scéniques du Séminaire de Jeunes a ravi le public les 21 et 22 mars dernier avec une nouvelle version de « Notre Dame de Paris », comédie musicale de Luc Plamandon, et Richard Cocciante inspirée de l’oeuvre de Victor Hugo.
Esméralda, bohémienne et reine de la Cour des miracles, ensorcelle Quasimodo, le sonneur de cloches, Frollo, le curé de Notre Dame et Phoebus, Capitaine des archers du Roi. Si cette comédie musicale évoque le destin tragique des personnages, elle met également en scène une réalité, finalement assez contemporaine, celle des Sans – Papiers. Des thèmes chrétiens comme la passion, la résurrection sont également évoquée.
Les élèves de l’atelier des Arts Scéniques du Séminaire de Jeunes sont encadrés par des enseignants, en particulier par leur professeur de musique M. Alain Artale, et de professionnels du spectacle vivant. Mmes Françoise Rigal, Christine Helmer, professeurs de lettre ont travaillé le texte et la mise en scène. Mme Sylvia Rempp, professeur d’EPS (Education Physique et Sportive) s’est chargée des chorégraphie. Mme Carole Hirlemann, , une maître d’internat, passionnée de couture a réalisé les costumes avec une équipe d’élèves. Un professeur de physique-chimie a rejoint l’orchestre avec sa guitare électrique.
Un partenariat avec la salle de spectacle La castine de Reichshoffen,a permis de travailler une semaine complète en résidence. Le tout entouré de régisseurs son, lumière, vidéo, et de Mme Nathalie Muller, directrice technique de la Castine. Arnaud Starck, ingénieur du son, et ancien élève de l’établissement a rejoint ce projet.
Jeudi après-midi, les premiers spectateurs, les élèves du collège du Séminaire de Jeunes étaient conquis : « C’était très beau. Cette histoire m’a émues. Nos potes qui sont sur scène ont assuré. La musique était entrainante.» disait un élève de troisième. Le soir, un public adulte était pris par le spectacle. «L’orchestre est très bon cette année et le chœur a fait vibrer. » disait un spectateur. « Puissance, et justesse d’exécution, ça donne des frissons ! » en rajoute un autre.
En fait, rien n’était laissé au hasard, la mise en scène était sobre mais très lumineuse. Les jeux de lumière emmenait le spectateur dans l’ambiance de chaque moment. Certaines chorégraphies, notamment celles réalisées à l’aide d’un cerceau suspendu étaient époustouflantes. 
Pour tous les élèves impliqués, la semaine vécu, avec à son terme les quatre représentations était exceptionnelle. Ce travail est une belle aventure qui restera gravé dans leur mémoire. Mais dès lundi, il ont repris le chemin ordinaire de l’école avec la nostalgie de ce temps fort. Ils auront gagné ou progressé dans de nombreuses compétences grâce à cette expérience : la prise de parole publique, la manière d’être et de se présenter aux autres. Pour la réussite de ce spectacle, chacun aura aussi donné le meilleur de lui-même. Pour Numa et Ines, deux élèves de terminale, ce spectacle était le dernier. Ils ont pris la parole pour remercier leurs professeurs qui les ont accompagné dans cette aventure.
Les professeurs essayent de valoriser pédagogiquement ce travail. Dans le cadre de la réécriture du nouveau projet d’établissement, l’option musique au lycée du Séminaire de Jeunes entame sa mutation et s’associe à l’atelierdes Arts scéniques du Séminaire de jeunes. Cette option est ouverte à tous les lycéens dans l’objectif du baccalauréat.
A la rentrée prochaine, cette association permettra à tous les élèves lycéens, en parallèle de leurs études générales, de pratiquer leur instrument, le chant, la danse, le théâtre dans un projet artistique complet.
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