Les élèves de troisième découvrent la bataille de Verdun.
Après un départ aux aurores et un trajet sans soucis, les 3e1, 3e2, 3e4 et 3e5 sont arrivés dans la ville de Verdun. Après un rappel de l’ancienneté de l’histoire de la ville, ancien oppidum de l’époque romaine, lieu où est signé le « traité de Verdun » en 843 qui sépare l’empire de Charlemagne en trois royaumes les élèves sont partis à la découverte du théâtre des opérations de la bataille la plus emblématique de la Première Guerre mondiale.Ils ont ainsi pu découvrir l’ossuaire de Douaumont, dernière demeure de 130.000 soldats Français et Allemands anonymes sur les hauteurs de la ville, devant le cimetière militaire français où 15.000 tombes rappellent l’ampleur des sacrifices consentis sur place, fidèle à l’ordre de Pétain : « Ils ne passeront pas ».
Le fort de Douaumont fut l’occasion de découvrir que l’on ne
se battait pas uniquement dans les tranchées. Son système d’arme impressionnant
conçu par le Général Galopin avant guerre est toujours visible. Bien pourvu en
artillerie et en hommes, ce fort sera vidé de ses occupants et des ses canons à
l’été 1915. En effet l’Etat major considérait ce secteur comme calme et l’avait
dégarni quelques mois avant le début de l’offensive allemande.
La visite s’est poursuivie avec la citadelle de Verdun, conçu par le marquis de
Vauban pour fortifier la ville, renforcé dès 1875 pour défendre ce qui était
devenu une frontière après la perte de l’Alsace et de la Moselle. Les élèves
ont pu découvrir le circuit fort ludique associant images et effets sonores
dans les 7 km de galeries.
Enfin les 3e ont pu découvrir le village de
Fleury, l’un des 9 villages parmi ceux qui furent entièrement détruit par l’artillerie. Ils ont pu prendre la pleine
mesure des stigmates de la guerre, visible encore un siècle après les
évènements face à ce terrain nivelé par les obus.
Ainsi, après avoir étudié cette bataille dans leurs salles
de classes, nos élèves ont eu la chance de pouvoir aller sur le terrain de
cette bataille de 300 jours qui fit au total 600.000 morts et 800.000 blessés
entre le 21 février et le 19 décembre 1916.
Avant de quitter les lieux un temps de silence a été partagé
dans les bus. Pour les uns ce fut un temps de réflexion, pour les croyants pce
fut l’occasion d’une prière. Les classes ont fait mémoire, de tous ces Hommes
qui meurent et qui sont morts durant une guerre.
« Celui qui se moque du passé n’est pas digne du
futur ». Que cette devise permette à chacun de réfléchir et d’avancer avec
la certitude que ce n’est pas en préparant la guerre que l’on construit la
paix.
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