Une belle cérémonie et nombreuses personnalités au Mont Sainte Odile
Lors de la journée diocésaine de l'enseignement catholique d'Alsace, vendredi 14 mars 2014, Patrick Wolff, ancien élève, ancien professeur et ancien chef d'établissement du Séminaire de Jeunes de Walbourg a été récipiendaire des palmes académiques...
Retrouvez, discours, album photos sur cet évènement du carnet de famille du séminaire de jeunes...
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Les palmes académiques pour le Directeur Diocésain
L’ambiance était à la fête au Mont Saint Odile, le vendredi 14 mars dernier. M. Patrick Wolff, Directeur Diocésain de l’Enseignement catholique a reçu les Palmes académiques.
Mgr Grallet, l’archevêque de Strasbourg a ouvert cette cérémonie : « Je prends la parole pour remercier l’Etat qui, d’une certaine manière en honorant le directeur diocésain, salue la collaboration de l’ensemble de l’Enseignement catholique d’Alsace à la mission de l’Education Nationale. Telle est en effet la philosophie de ce contrat qui associe des établissements par nature privés à un service public. »
Avec beaucoup d’humour et tendresse, le cursus de Patrick Wolff a été évoqué sous forme de diaporama par Mme Françoise Gross, sa marraine des palmes académiques, et sa collègue de toujours, puisqu’elle était chef d’établissement à ses côtés et elle occupe aujourd’hui en tant que délégué de tutelle, une dimension diocésaine. Patrick Wolff est marié et père de trois garçons.
Il a fait sa scolarité au Séminaire de Jeunes à Walbourg. Après des études d’allemand, il retrouve cet établissement comme enseignant en 1985. En 1995, il prend la direction d’un collège sous la tutelle des Pères du Saint-Esprit, le Collège des Missions à Blotzheim, dans le Haut-Rhin. Deux années plus tard, il est nommé directeur du Séminaire de Jeunes à Walbourg, ensemble scolaire rural avec internat, mais aussi établissement épiscopal, sous la tutelle directe de l’Archevêque. Engagé au SNCEEL (Syndicat National des Chefs d’Etablissement de l’Enseignement Libre) depuis qu’il est chef d’établissement, il devient délégué départemental, puis académique.
En 2005, M. Wolff est appelé par l’archevêque de Strasbourg à la mission de Directeur diocésain de l’Enseignement catholique d’Alsace, poste qu’il occupe depuis. Depuis deux ans, Patrick Wolff est président de l’Assemblée des directeurs diocésains. A ce titre, il siège à la Commission permanente et est vice-président du Comité national de l’Enseignement catholique.
Pascal Balmand, le secrétaire général de l’Enseignement Catholique a remis les palmes académiques à Patrick Wolff. Sous forme de caléidoscope, il a donné différentes facettes des personnalités de ce proche collègue qui est travailleur, toujours de bon conseil, avec une personnalité bien trempée, passionné et à l’écoute, un homme de conviction, de devoir et d’engagement.
Patrick Wolff a ensuite pris la parole pour dire que ces palmes il les devait à de nombreuses personnes, à commencer par sa famille, mais aussi à ses maîtres au séminaire de jeunes de Walbourg, à ses collègues dans les établissements, puis a ses collaborateurs. Il a remercié les évêques successifs qui lui ont fait confiance en le nommant directeur diocésain. Il poursuit en précisant : « Lorsqu’un chef d’établissement reçoit les palmes académiques, tout l’établissement est honoré… quand un Directeur diocésain les reçoit, il partage cet honneur avec tout l’Enseignement catholique du diocèse… Ce qui est également mis à l’honneur dans ces circonstances, c’est le contrat signé avec l’Etat par chaque établissement… Je rappelle souvent à nos partenaires du rectorat et des collectivités, que nous ne sommes pas l’Enseignement privé, mais l’Enseignement associé. A mon avis, le contrat d’association est une chance.»
Le contrat d’associaiton permet en France de scolariser deux millions d’élèves, dont 29000 en Alsace. Il donne aux deux millions d’enfants et de jeunes scolarisés dans les établissements l’occasion de rencontrer le Christ, tout en bénéficiant d’un enseignement qui leur permet de multiples réussites et de grandir en humanité. Le contrat avec l’Etat pousse aussi au dialogue avec le monde et ouvre ainsi à une altérité.
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