
Les 24 heures du numérique de l’Enseignement catholique d’Alsace
La 7ème édition de l’université de printemps de l’Enseignement Catholique d’Alsace (ECA) se déroulait, comme de tradition, au Séminaire de Jeunes de Walbourg (Alsace du Nord). Une alternance dans le thème de travail a donné sa place au pédagogique cette année avec l’utilisation du numérique à l’école.
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Pour cette édition 2017, Patrick Wolff, directeur diocésain de l’enseignement catholique d’Alsace, avait la joie d’accueillir une pointure dans le domaine : Dominique Campana. Ce dernier n’est pas étranger en Alsace. Il y dirigeait le collège Saint Jean à Colmar, il y a fait rentrer pleinement le numérique au service de la pédagogie. Il adapté son expérience Colmarienne dans l’Institution St Charles à Vienne (Isère). Aujourd’hui, il est responsable de formation dans l’Ecole des Cadres Missionnés, un institut de formation de l’Enseignement Catholique de France pour tous ses cadres.
Dès vendredi 31 mars au soir, dans son ouverture, il a tenu les 130 participants en haleine. « Nous nous retrouvons aujourd’hui pour parler de la pédagogie dans un univers numérique, autour de l’innovation en matière pédagogique, ou peut-être plus largement autour de l’innovation en matière pédagogique. Avec humour il parlait de l’innovation comme d’une machine à laver… L’adoucissant qu’on y met, c’est tout ce qui fait la qualité de la relation. La lessive fait apparaître sous un jour nouveau ce qui ne nous apparaissait plus. Le linge qui rentre et sort de la machine est le même. En pédagogie, il n’y a pas de rupture, il y a de la transformation accompagnée, c’est à cela que nous vous invitons. Nous vous invitons à découvrir l’ «après» et à ré-enchanter ce qui fait notre quotidien dans nos établissements.»
L’école de l’an 2100 stimule les élèves durant toute la nuit

Le premier prix lycéen est revenu à Don Bosco de Landser, et le second à l’une des équipes de Ste Clotilde (Strasbourg). Deux prix « coups de coeur du public » ont été remportés par les lycéens de Ste Philomène (Haguenau) et St André (Colmar). Mais pour ceux qui n’ont pas gagné, la nuit en équipe était une belle expérience. Les éducateurs et professeurs accompagnant étaient plus épuisés le lendemain que leurs jeunes équipiers.
Les adultes, éducateurs, professeurs, parents ou chefs d’établissement,
ont pu participer à cinq ateliers différents pour expérimenter des projets innovants. Diverses propositions avec la tablette ont été étudiés : création d’un journal TV, apprendre à coder avec des drones, créer des BD, quand la tablette remplace le cahier… Des applications ont également été testées : OneNote, Book Creator, des outils pour la réalisation de capsules vidéo…
La pertinence et la chance du numérique
La table ronde en milieu de journée a permis de revenir sur la pertinence et la chance du Numérique.

Patrick Wolff, dans son rôle de directeur diocésain précisait : « Professionnellement mon champs d’action est celui du bien commun. Le sens pour moi est celui de notre projet. Le numérique c’est un projet, C’est une culture (manière de vivre) qui doit être mis au service de ce que nous vivons. La seule bonne attitude face au numérique, c’est la confiance. Le numérique peut être un très bon moyen pour travailler la différenciation et l’attention à la fragilité.
« Aujourd’hui on parle de Tsunami du numérique. Je n’aime pas ce terme qui donne l’impression que ca va être dévastateur. Je préfère révolution ou évolution. Chaque transformation amène son lot de positif ou de moins positif. Quand les enseignants ont des craintes, je dirai qu’il faut les envoyer en formation.»
P. Wolff invite aussi à une attention : « les enfants, les jeunes n’ont aucun problème avec le numérique. Attention à ne pas créer d’inégalité. »
Le projet éducatif de l’Enseignement Catholique consiste à aider les jeunes à être libre et responsable. Le numérique rentre aussi dans cet objectif.

Dolorès partageait cette conviction : « Le numérique n’est pas l’outil qui nous provoque mais sa manière de l’utiliser et les transformations qu’il opère. Attention aux dangers du numériques, ceux liés aux réseaux socio. Nous avons le devoir de former les jeunes à leur utilisation. »

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