 |
| Archives: Burkina 2013 |
Une semaine à Imasgo... et de nombreuses aventures à raconter...
Depuis plus d'une semaine, l'équipe du séminaire est maintenant à Imasgo. Les cours ont bien commencé, et les anecdotes croustillantes sont nombreuses. Les périples avec la bâchés se sont multipliés. A découvrir dans le dernier mail arrivé ce soir à 17h12... Vous trouvez le texte en cliquant sur
voir le dernier article sur Burkina 2014
 | |
|
C'est avec beaucoup de bonheur que les jeunes et leurs accompagnateurs nous donnent de leur nouvelles....
Bonjour,
Plus d’une semaine déjà que nous sommes à Imasgo, on ne voit pas le temps passer et les journées sont bien remplies, riches d’évènements, d’anecdotes et de leçons de vie.
En classe, nos jeunes assurent avec courage et adversité l’enseignement qu’ils doivent dispenser. Les effectifs sont différents suivant les niveaux, le dédoublement des 6ème s’est avéré nécessaire pour des raisons de place. Nos élèves sont attentifs, les grands extrêmement motivés et très demandeurs, il arrive que l’on fasse quatre heures de maths ou de SVT (sciences de la vie et de la terre) d’affilé sans que l’attention ne baisse.
 | |
|
Nous avons découvert le nouveau bâtiment construit grâce à l’action de l’an passé, il est superbe (c’est un entrepreneur différent de celui des autres infrastructures). Sa présence a entraîné des redistributions des fonctions des salles : il regroupera la salle informatique et la bibliothèque (qui a maintenant son responsable et qui a commencé à fonctionner). En ce qui concerne l’alimentation électrique il y a eu quelques problèmes, les batteries ne fonctionnent plus, il faut les remplacer.
Nous avons rencontré le nouveau proviseur et son équipe administrative qui sont sympathiques et contrairement aux années précédentes sont très disponibles.
La distribution de fournitures scolaires a commencé, tant à Imasgo que dans les villages environnants.
Nous avons rencontré les sœurs, commencé l’alphabétisation, ainsi que les étudiants de l’AEERI pour discuter de leurs projets.
Nous étudions enfin les moyens à mettre en place pour procéder à certaines réparations dans les bâtiments du collège et du lycée.
 | |
|
En ce qui concerne notre train-train quotidien, nous vivons certaines contrainte africaines avec philosophie, notre bâchée de cette année (modèle Peugeot 504 dernier cri …) grève notre budget de manière considérable. Nous avons dû recourir à un mécanicien qui s’est déplacé de Koudougou à mobylette (25km de piste, une heure de trajet en moyenne) avec sa femme à l’arrière pour changer les bougies et nettoyer le carburateur et faire la révision des 2 272 000km prévu par le carnet d’entretien … Résultat : nous avons dû débourser une somme considérable … 10 euros pour les bougies et 10 euros pour la main d’œuvre et le déplacement ! Et bien sûr tout fonctionne à merveille, jusqu’à quand ….
L’avant-veille, le même véhicule nous avez déjà joué des tours : En allant à Koudougou pour faire des courses nous avons malencontreusement perdu le haillon arrière de la voiture qui est tombé sur la piste sans que nous nous en apercevions compte tenu de l’intensité sonore qui règne dans les trajets. Un automobiliste nous a doublé, nous a informé de cette perte ; nous avons fait demi-tour pour le récupérer, et une vieille paysanne nous a signalé qu’un motocycliste l’avait récupéré pour le ramener à Imasgo. Finalement nous l’avons retrouvé, refixé et sommes repartis faire nos courses.
Hier (dimanche) messe à 6h30, ensuite présentation de nos condoléances à la famille du chef décédé il y a 3 mois (les funérailles n’auront lieues qu’en janvier ou février). L’après-midi nous sommes allés à Kolowéogo pour remettre les fournitures, l’accueil fût remarquable, la cérémonie parfaitement organisée et très émouvante. Nous avons reçu les traditionnels cadeaux de circonstances : deux poulets et un carton plein d’œufs.
Nouveauté cette année, nous avons découvert par surprise trois blancs à Imasgo (étudiants sans frontières) qui mettent en place des projets humanitaires (Peut-être une bibliothèque municipale à Imasgo) avec lesquels nous avons échangés.
Ici tout va bien, Marie-Claire se balance langoureusement dans son hamac tendu entre deux branches d’un manguier. François rêve de ventilateur à longueur de journées et de nuits.
Certains d’entre nous subissent les effets secondaires de traitements à base d’origan qui sont censés protéger de toutes les tourista possibles (Merci Pascale ….)
Les jeunes jouent tous les soirs au foot avec les jeunes burkinabais qui osent défier les blancs. C’est l’occasion de quelques petites blessures sans gravité que Lisa se fait un plaisir de soigner avec efficacité.
On attend la pluie avec beaucoup d’impatience.
En espérant que ce mail vous arrive et que vous arriviez à la fin de ce mail … Nous vous souhaitons une bonne continuation. A la prochaine fois.
L’équipe du Burkina
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire