lundi 2 décembre 2013

Abonnement varié 3/7

Himmelweg


Pour le troisième spectacle (mardi 26 novembre), la communauté de commune Sauer Pechelbronn a mis un bus en place pour amener les 24 élèves et professeurs du séminaire avec ceux d'un autre collège au Relais à Wissembourg.
La pièce de théâtre Himmelweg les a captivé… La vérité où est-elle… La "communication" permettrait-elle de la cacher!
( prochaine sortie: Orchestre Philharmonique au Palais de la musique à Strasbourg le 12 décembre 2013)
(voir aussi Abonnement Varié)



(DNA Du 22 novembre 2013)
« Himmelweg » (« Chemin du ciel ») : c’est le nom qu’on donnait dans les camps de concentration aux rampes menant des trains aux fours crématoires. C’est aussi le nom d’une pièce de théâtre écrite par Juan Mayorga qui sera jouée ce mardi 26 novembre à la Nef par des comédiens professionnels et des comédiens amateurs de Wissembourg
Juin 1944. Un délégué de la Croix Rouge Internationale inspecte le camp de Therensienstadt. Contre toute attente, il rend un rapport indiquant que les conditions d’internement des juifs sont dignes et satisfaisantes. Le travail des historiens a démontré qu’il n’en était rien et que cette visite, longuement préparée par les Allemands, avait l’objet d’une vaste mise en scène visant à taire les rumeurs qui commençaient à circuler en Europe sur le sort réservé aux juifs.
Himmelweg revient sur cet incroyable mensonge, s’inspirant du rapport du Suisse Maurice Rossel, envoyé à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale pour inspecter les camps d’internement juifs.
On assiste aux coulisses des répétitions d’un lieu de vie idyllique destiné à être joué par les pensionnaires eux-mêmes ; une terrible mascarade, préparée par le commandant avec le concours du « maire » juif, obligé, pour sauver sa communauté, d’entrer dans ce jeu pervers.

Himmelweg interroge le théâtre comme art du mensonge, complice du pouvoir et de la barbarie. Dans une mise en scène sobre, la compagnie La Strada décortique habilement le texte et invite à réfléchir sur notre société et notre rapport à ce que l’on voit, ce que l’on veut bien voir et ce que, saturés d’images, on ne voit plus.

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