lundi 30 septembre 2013

Rencontres de la Saint Joseph

Les élèves racontent


Lors de la Saint Joseph en mars 2013, de nombreux intervenants extérieurs étaient invités pour témoigner. Les élèves racontent ce qu'ils ont retenu de ces rencontres. Retrouvez ces témoignages intéressants maintenant.


Les CM2, 6ème et 5ème

Rencontre avec Carine Atzenhoffer et Audrey Finat

Les deux personnes nous ont présenté la JOC (jeunesse ouvrière chrétienne) et l’ACE (action catholique des enfants). L’objectif de ces mouvements est de permettre aux jeunes de se retrouver, de construire des projets ensembles, de bien se connaître. C’est au nom de Dieu que ces jeunes se rassemblent. Pour eux, bien se connaît permet de  mieux vivre ensemble.
Talitah Guittin chez les quatrièmes

Des vacances avec le Secours Catholique

Chantal Thomas était professeur de mathématiques en banlieue parisienne. Dans son collège, il y a quarante ans déjà, elle découvre des enfants qui vivent de grandes situations de pauvreté. Pour leur donner de l’oxygène, avec le Secours Catholique, elle veut qu’ils puissent sortir de la ville, partir en vacances. Elle fait, avec une amie de Nantes le pari de leur trouver des familles accueillantes pour les mois d’été. Au fil des années, le projet monte en puissance. Parfois, plus de cinq cents enfants partent en train dans les familles nantaises. Pour Chantal, pour bien vivre ensemble, nous sommes tous invités à se faire l’ami des plus pauvres, à partager des moments avec eux.

les troisièmes

Marie Odile et Joseph Joly : Chrétien et vie de famille

« Nous avons rencontré un couple marié depuis 40 ans ! Marie-Odile et Joseph Joly sont très ouverts. Ils n’avaient aucun mal à répondre à toutes nos questions. Cela nous a bien plu. » Lucas Reymund 3°1

Mme et M. Joly : c’est un couple mignon et heureux. Pour répondre à nos questions, ils se complétaient. Ils se regardaient à peine pour se comprendre. Il y avait une grande complicité entre eux.  Anaïs Hey 3°1

« Dans un couple, ce qui est dangereux, c’est quand on s’intalle dans une routine. La foi en Dieu aide le couple à durer. »  Ce partage de vie et de foi était très intéressant .  Guillaume Prévost

Mme Anni Schnitter et le Père Jauffrey 


J’ai aimé cette rencontre. Après avoir chanté un chant du pélé-jeunes, Annie Schnitter, coopératrice de la pastorale , par un diaporama, nous a montré ce qui est proposé pour les jeunes dans l’Eglise d’Alsace. Elle a témoigné de sa foi. L’Abbé Geoffrey Walter,  à son tour, nous a raconté comment lui est venue sa vocation. Il nous a ensuite présenté son travail de Chapelain au Mont Sainte Odile. Amélie Billmann 3°1

Annie Schnitter et le père Geoffrey nous ont parlé de leur bonheur d’organise dans l’Eglise, des activités pour les jeunes. Annie, par une chanson nous a partagé ses talents de chanteuse et de guitariste. Geoffrey nous a parlé avec passion de sa mission de chapelain au Mt Sainte Odile. Tous els deux ont   rencontré Dieu. Pour l’Abbé Geoffrey, c’était lors d’un voyage, pour Annie, elle a senti sa présence quand son fils était malade.
Guillaume Prévost 3°1

Le Père Joseph Lachmann

J’ai apprécié la rencontre avec le père Joseph Lachmann. J’ai vu tout de suite qu’il était content d’être avec nous pour cette Saint Joseph.  Il respire la joie de vivre. Il aime sa vie et ce qu’il fait. Sa mission de Vicaire Episcopal, il la fait avec passion. Il nous a parlé avec grande simplicité de sa vie de foi. Son témoignage m’a vraiment  consolidé dans mon choix de faire la confirmation.  Mathilde Moritz 3°1
Quand nous avons rencontré le Père Lachmann, j’étais septique… En plus, je n’avais pas le moral. Mais, il a réussi à m’entraîner dans son histoire, de telle sorte que j’ai cru la vivre avec lui. J’ai apprécié cette rencontre, car j’ai compris qu’il aimait sa vocation, qu’il n’a aucun regret pour son engagemement de prêtre. Il est passionné de Dieu et des Hommes.  Gaëtan Herrmann 3°1

J’ai apprécié la sincérité du Père Joseph Lachmann. Ce vicaire épiscopal a choisi de donner sa vie à Dieu. En arriver à sa vocation n’a pas était un chemin tranquille. Il nous a parlé de ses moments de doute. Mais à chaque moment de doute, il rencontrait un ami, qui le remotivait ou un autre qui avait besoin de lui. Il est aujourd’hui  heureux de son choix. 


RENCONTRE 2NDE

Découverte du Burkina Faso
Depuis sept ans, une dizaine de lycéens partent chaque année pour un projet humanitaire au Burkina Faso.  M. Olivier Combeau, professeur de SVT, nous a présenté ce voyage et l’action de solidarité qui y est liée.
En six ans le séminaire a collecté 250000 euros, réutilisé dans plusieurs domaines au Burkina Faso. La somme a permis de construire un lycée, un collège, une école, un cybercafé. Les jeunes ont apportés de fournitures scolaires. Ils ont financé des machines pour l’agriculture, soutenu une organisation de religieuse qui vient en aide aux femmes mariés de force, certaines années, ils ont acheté du ris pour subvenir au temps de disette imposé par la sécheresse. Chaque année, avant de faire un peu de tourisme, le groupe d’élèves assure durant quelques semaines  du soutien scolaire à des classe de plus de cent élèves.
J’ai aimé cette conférence, car elle nous a montré les réalités de ce pays. Cette pauvreté vécu par la population locale était touchante. Elle nous a donné envie d’aider.
Maryne Engels 2°3
En sortant de cette « rencontre avec le Burkina Faso », je me suis demandé, comment nous pouvions soutenir ce projet au maximum. Cet exposé m’a donné envie d’aller là-bas, de les aider. J’espère pouvoir l’année prochaine y aller.
Sarah Malet 2°3

L’amour durable
Matthieu et Nathalie sont mariés depuis  dix ans. Ils ont quatre enfants. Ils nous ont partagé leur expérience familiale, et nous ont rendu attentif sur les exigences de la vie de couple.
Sous forme de jeux, ils nous ont invité à exprimer notre opinion sur différentes questions touchant à la vie de couple et au mariage.  Ils expliquaient ensuite leur point de vue sans nous l’imposer. Cela nous a permis d’élargir  nos horizons. Nous avons même été poussés à la remise en question. 
Enfin, nous avons retenu que pour un mariage durable, il fallait donner toute leur place aux cinq grands désir de l’amour : désir d’être ensemble, désir de communiquer, désir de tendresse, désir de sexualité et désir de projets communs, voir de donner la vie.
Alice Onesanu

Missionnaire
Le père Vincent a donné sa vie à Dieu en entrant dans la communauté des missionnaires OMI (Oblats de Marie Immaculée) . Son célibat ne l’a jamais enfermé dans une solitude. La valise remplie de souvenirs qu’il nous a présentés témoignent  de la richesse de ses rencontres. Donner sa vie à Dieu ouvre à l’humanité toute entière. Il a visité et vécu sur tous les continents du globe. Il nous a expliqué les diverses manières de vivre des population qu’il a côtoyé avant de revenir en Alsace. Nous avons été choqué d’entendre que dans certains pays la présence de prêtre est intedite. Dans d’autres, il y a des messes sans prêtre, car le plus proche est à des centaines de km.
Vincent Gruber est missionnaire. C’est une manière originale de vivre sa foi. Sa manière de vivre sa foi m’a donné envie de revivre la mienne qui a parfois du mal à s’exprimer.
Manuel Strub 2°2
Après cette rencontre , j’aurai envie de faire un tour de la terre et devenir missionnaire pour un temps. Vladyslav Hodoroh 2°2
Vincent Gruber nous a parlé avec passion de sa vie de missionnaire en citant Jean Vanier : « on vient dans une communauté pour être heureux. On y reste pour rendre les autres heureux. » Il nous a fait découvrir diverses cultures grâce a des objets lui ayant été offerts. Il les utilise pour la prière. Ils le mettent en lien avec ceux qui les ont offerts. Sarah Malet 2°2
Notre deuxième grande rencontre de la journée était celle du frère Vincent Gruber. Dans « les paroles de vies choisies qu’il nous a donné, j’en ai retenu trois que je voudrai partager : 
  • « avance sur la route, car elle n’existe que par ta marche. »
  • « Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu’il ne l’était quand vous y êtes venus. »
  • « Le bonheur ne vient pas à ceux qui l’attendent assis. La meilleure manière d’atteindre le bonheur est de le donner aux autres. »
Cette dernière phrase n’est pas sans lien avec le thème annuel de notre cher établissement : le bien vivre ensemble.
Louis Denevert 2nde 1

Les premières

Des murs et des hommes
La journée du 15 mars était un temps privilégié qui nous a permis de découvrir le monde de la prison. Visiteurs, aumônier, bénévoles pour l’accueil des familles nous ont apporté des témoignages frappants, des histoires dures, mais bien réelles. Les témoignages ont soulevé en moi maintes révoltes. Sans cesse je me demandais où se trouvait l’homme en prison ! …Après le témoignage de Mme Ott, visiteuse de prison depuis 40 ans, j’étais convaincu d’une chose, le prisonnier est avant tout un humain. Mais en prison, l’humain n’a pas beaucoup de place… Avec Mme Vidal, j’ai découvert qu’à côté de la souffrance des prisonniers, il y a celles de leurs famille. On n’y pense pas souvent, mais la  famille est la première victime. Que dire aux enfants ? Comment gérer une famille sans père ? Comment faire face au regard des autres ? … J’ai du mal à accepter ce système qui réprimande le mal en faisant du mal… Et tout ça pour le bien ? 
Mégane Herrgott 1ES
Notre rencontre a débuté avec les extraits du film « Eux dehors, moi dedans » qui met en lumière le témoignage de détenus et de leur famille ? Ensuite, chaque intervenant nous a apporté son éclairage.  Mme Lorentz, aumônier, rencontre et accompagne des personnes incarcérées. Elle travaille à la maison d’arrêt de Strasbourg, qui accueille 800 personnes. Les bénévoles de caritas Michel Causset et Ana Paula Vidal aident et accueillent des familles. Ils nous ont parlé des lourdes contraintes que subissent les prisonniers. Tout objet est payant en prison, pourtant il n’y a pas de revenu. Marie-odile Ott est visiteuse de prison. Cette bénévole écoute, et suit les personnes ayant des longues peines.
Une présentation assez complète nous a ensuite été faite des différents types de prison. 
Je partage plusieurs des arguments des intervenants : le fait d’être incarcéré est une double peine. C’est une peine pour les détenus, mais aussi pour les familles qui vivent un temps d’attente et d’angoisse. Les personnes bénévoles et les autres intervenants dans ce milieu font un travail admirable. La vie en prison est particulièrement difficile.
Maxime Muller 1S1
Des hommes et des femmes qui donnent leur temps, leur amour, leur vie parfois, pour d’autres hommes, d’autres femmes à qui l’on donne sans retenu des noms barbares, affolant et appeurant : pédophiles, tueurs, malades mentaux, fous…
Il est dur pour certains de comprendre cet engagement, de trouver du sens à ces actes, de trouver une justice qui donne une deuxième chance. C’est avec beaucoup de tendresse, avec plus de recul, ou avec le jargon du milieu que les intervenants nous racontent le quotidien d’hommes et de femmes, d’enfants parfois dont la vie se résume à des barreaux, à une liberté qu’ils n’auront peut-être plus.
Ils volent des voitures, tuent des hommes, leur propre père parfois, violent des enfants ! Comment avec de tels hommes installer un dialogue de confiance ? Comment ne pas juger de tels hommes, comment ne pas les réduire à leurs actes ? Comment donner sa vie pour des hommes qui  ont brisé des vies ?
« Avec la foi » répondra Mme Lorentz, « Naturellement » répondra Mme Ott. Dans la salle, des soupirs mal dissimulés traduisent l’incompréhension, le dégoût parfois. Rarement, trop rarement l’admiration ! Alors que beaucoup voudraient voir la peine de mort revenir, ils oublient que nous sommes tous capables du pire et du meilleur… Ils oublient que nous n’avons pas à décider de la mort de qui que ce soit.
Elisabeth Thomas 1S1

Des temps de débats ont été animés durant cette rencontre.  Une chose est à retenir. Un détenu n’est pas un criminel, mais une personne qui a commis un crime. Ne réduisons jamais une personne à certains de ces actes !

Les terminales

Bioéthique avec le Docteur Flicoteaux

Le docteur Henri Flicoteaux nous ouvre le champ de l’éthique et de la médecine
Henri Flicoteaux est anesthésiste au CHU de Hautepierre. Il nous a renseigné quant à l’éthique de la médecine et du don d’organes. Le don d’organe permet de sauver des vies, permet à certains de mener une vie normale (greffe faciale…). Cependant ce procédé implique de lourdes conséquences éthiques. Jusqu’où la médecine doit-elle aller pour sauver des vies ? Quelles sont les modalités et les accords nécessaires pour permettre une greffe ? 
J’ai trouvé cette intervention enrichissante, car c’est un fait d’actualité qui nous concerne tous.
François Edel TES1
…Le Docteur Flicoteaux nous a partagé ses impressions et son vécu, par rapport à l’avortement, l’euthanasie et la prise d’organe sur des personnes en état de mort encéphalique. Nous avons vu que la loi et la réalité médicale ne vont pas sans questionnement. « Il est facile pour ceux qui restent assis à l’assemblée nationale de voter des lois sur l’avortement. Mais seraient-ils capables de revêtir la blouse bleue, et d’aller la pratiquer en salle d’opération ? » …Le temps pour les réflexions éthiques m’a semblé passionnant, et trop court. Mais nous avons pris conscience de la valeur de la vie face à des choix difficiles.
Valentin Vaslet TSTL

Géopolitique avec le Père Lucien Heitz
Le père Lucien Heitz nous ouvre à notre humanité
Le père Lucien Heitz, missionnaire était rédacteur en chef de la revue Pentecôte sur le monde, traitant de l’Afrique. Il nous a narré différentes aventures. Il nous a également partagé des photos d’Haïti, après le violent séisme. Aujourd’hui, cette petite île n’a toujours pas connu la reconstruction !
Cette rencontre m’a permis de prendre conscience de la pauvreté présente dans le monde encore aujourd’hui. Nous avons une grande chance de vivre dans un pays comme le nôtre, où nous mangeons et buvons selon os besoins. 
Le Père Heitz était aussi au Sénégal comme prêtre missionnaire. Il y a vécu une quinzaine d’années. Je suis toujours impressionné par ces missionnaires. J’admire leur courage qui leur permet de quitter leur pays natal pour venir en aide et rencontrer d’autres personnes.
Perrine Nagel T 

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