Les Sixième ont partagé leurs talents...
La sixième « art en Sem » du Séminaire de Jeunes de Walbourg a donné son spectacle le 18 juin dernier. Durant toute l’année scolaire, les jeudis matins de 8h à 10h, les élèves de cette classe travaillaient autour de cette coloration « arts ».
Les colorations des sixièmes dans l’établissement catholique permettent aux élèves d’être motivés pour l’ensemble de leur parcours scolaire par un fil rouge. Pour l’une des sixièmes, c’est le sport, pour la seconde l’environnement et pour la dernière l’art. A la rentrée, une quatrième sixième ouvre ses portes sur le thème des sciences.
Le jeudi, les élèves qui construisaient le spectacle, avec tantôt le professeur d’EPS (Education Physique et Sportive), le professeur de musique ou le professeur de Français. Pour compléter leur culture dans le domaine, la classe a participé à une sortie à Strasbourg « Graine de cirque » et à une sortie opéra.
Le jeudi, les élèves qui construisaient le spectacle, avec tantôt le professeur d’EPS (Education Physique et Sportive), le professeur de musique ou le professeur de Français. Pour compléter leur culture dans le domaine, la classe a participé à une sortie à Strasbourg « Graine de cirque » et à une sortie opéra.
Le spectacle porte sur la notion de monstre en lien avec le programme de sixième et des oeuvres ou textes étudiés en classe comme La Belle et la Bête ou des extraits de Lycaon, le Loup Garou... A cela s'ajoute un travail d'écriture coopératif pour créer le spectacle.
La création d'un univers nommé " Monstruosimonde", endroit fantastique a permis de faire évoluer des monstres de toutes sortes. L'idée était de nuancer la notion de monstre pour réfléchir sur la différence, sur ce qui peut paraître monstrueux dans notre société, dans nos vies et ce qui l'est réellement souvent sans qu'on s'en rende compte.
Ainsi, les sirènes sont belles mais maléfiques et Ulysse doit résister à leurs chants qui ensorcellent, la Bête est laide mais généreuse, bienveillante et intelligente, Barbe Bleue a besoin de dominer son entourage et la créature fabriquée de toute pièce par le Docteur Frankenstein devient cruelle malgré elle.
Le monstre peut être aussi le progrès dont on ne sait pas se servir et qui devient mécanique : c'est le cas dans la chorégraphie sur la technologie où l'homme devient robot.
Le monstre, c'est le plus souvent, l'homme qui refuse ce qui ne lui ressemble pas, qui détruit la planète, qui ne réagit pas quand les autres souffrent ou même qui fait souffrir les autres (famine, abandon, maltraitante...)
La leçon est donnée dans " Je suis un homme" de Zazie ainsi que dans la chanson " Un monstre à Paris". D’autres chansons rythment le spectacle comme Imagine Dragons," Démons" / Willy William," Ego". Une touche d'humour est donnée par la pub des monstres : « L'institut Dracul' Art qui sublimera votre laideur » ou « la voiture Monstra garantie éternellement » ou encore « Affreux Loup les lunettes qui vous mettront les yeux en face des trous » ou encore la météo des monstres animés par deux présentatrices monstrueusement charmantes et qui feront un clin d'oeil aux septièmes et à Harry Potter )
Le spectacle se termine sur une tirade de Mme Loyal : « Gentils loups, malheureux homme qui rit, sympathiques démons, mauvais mari à la barbe bleue, bienveillante Bête, horribles sirènes, méchant Frankenstein malgré lui… Mesdames et messieurs, vous l’aurez compris, le monstre n’est pas toujours un monstre, l’homme en est un quelquefois. Le monstre peut être monstrueusement bon et l’homme beau monstrueusement monstrueux.
Alors, bienvenus dans le monde de Monstruosimonde. Qu’il vous soit favorable et qu’il vous guérissent à jamais de ce que vous pouvez croire au premier coup d’œil. »
A la sortie du spectacle, les sixième était ravi de leur travail et progrès accomplis durant cette année scolaire. Alain Artale a mis en valeur avec toutes les prouesses technologiques au niveau des lumières et du son le travail des élèves. Il a travaillé avec eux toute la partie musicale. Sylvia Rempp les a poussé dans leurs retranchements pour la partie chorégraphie équilibrée et travaillée. Christine Helmer enfin les a fait avancer dans la composition des textes et l’ouverture à toute la culture littéraire. Le thème pastoral de l’établissement était celui de la paix. Le thème du spectacle a permi lui aussi d’agrémenté ce sujet. Maintenant, place au vacances… Avec les parents, les enfants auront un regard nouveau et une belle ouverture sur l’autre, même différent.
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